Chag #Purim Sameach !
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Comment fêter Pourim alors que nos situations personnelles et la situation mondiale sont dramatiques? On peut se référer peut-être à l’enseignement de Rabbi NaHman de Bratslav (XVIIIe siècle).
Il disait, vous le savez » C’est un commandement fondamental d’être toujours dans la joie ».
On connait moins l’autre aspect de son enseignement: La joie implique de s’autoriser à vivre la tristesse et tous les autres sentiments, à les inviter dans la danse.
Il se rapproche en cela du poète persan du XIIIe siècle, Rumi.
Lui ne parlait pas d’intégrer tous les sentiments dans la danse, mais d’accueillir toutes les émotions comme des hôtes de choix dans sa maison.
L’image est différente, l’idée est la même.
Pour qu’il y ait de la joie, il faut qu’il y ait de l’authenticité, et donc de la spontanéité, de la sécurité, de l’accueil.
Et aussi, bien sûr, l’accueil des aspects les plus durs de notre personnalité (dont nous avons le droit de rire, et c’est même conseillé), et l’accueil des aspects les plus durs de la vie (qui suscitent notre révolte comme notre puissance d’action).
Pourim est la fête de l’absurde, de la dérision, de la célébration de la vie malgré tout, sans déni de rien.
La vie est sans doute plus folle encore que la folie de Pourim
Comme vous le devinez, ce Pourim est particulier pour moi car j’ai été absente pendant un (bien trop) long moment.
Je reprends doucement, mais surement, et je vous souhaite à vous aussi une excellente fête de Pourim! ברוך אתה ה הטוב והמטיב –
Célébrons notre chance d’être en vie.
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