kolektiva.social is one of the many independent Mastodon servers you can use to participate in the fediverse.
Kolektiva is an anti-colonial anarchist collective that offers federated social media to anarchist collectives and individuals in the fediverse. For the social movements and liberation!

Administered by:

Server stats:

3.8K
active users

Estelle Platini

La pluralité dans l’audiovisuel français connait des hauts et des bas.
Parlons-en :

le 🧶

Les fréquences radio et télé sont un bien commun. L’état français s’en est emparé :

"La Radiodiffusion française nationale, également appelée Radiodiffusion nationale (RN), est un établissement public français responsable du service public de l'audiovisuel, créé par décret le 29 juillet 1939 et remplacé par la Radiodiffusion française (RDF) le 23 mars 1945.

"À l'approche de la guerre, conscient de la supériorité de la radiophonie allemande techniquement fort en avance et de son pouvoir de nuisance par la propagande qu'elle distille, le président du Conseil Édouard Daladier transforme radicalement l'organisation des stations de radiodiffusion françaises constituant le secteur public et privé afin d'avoir la mainmise sur l'ensemble. Le 29 juillet 1939, il crée par décret l'administration de la Radiodiffusion française nationale (RN), qui groupe tous les services de la radiodiffusion publique sous son autorité unique et non plus sous celle du ministre des Postes, télégraphes et téléphones (PTT), comme c'était le cas jusqu'alors. La censure est instituée le 25 août suivie d'une loi instaurant le monopole de l'État sur la radiodiffusion promulguée en 1940."

fr.wikipedia.org/wiki/Radiodif
Droit d'auteur : Wikipedia, licence 4 : creativecommons.org/licenses/b

fr.wikipedia.orgRadiodiffusion nationale — Wikipédia

"La Radiodiffusion française (RDF) est créée le 23 mars 1945 après la nationalisation des radios privées et instaure un monopole d’État qui demeurera jusqu’en 1981. Les anciennes radios privées seront malgré tout progressivement supprimées et remplacées par des nouvelles radios entre 1944 et 1948 : Le Programme national en 1944, Le Programme parisien en 1945, Paris-Inter en 1947 et Paris-Études en 1948. Dans le même temps, la RDF crée une nouvelle chaîne de télévision reprenant les fréquences de l’ancienne chaîne nazie Fernsehsender Paris (Paris-Télévision) : RDF Télévision française. La première évolution technique majeure de la télévision d’après-guerre ne survient qu’en 1948, lorsque le secrétaire d’État à l’Information François Mitterrand fixe par décret le format 819 lignes en remplacement du 441 lignes.

"La RDF est totalement contrôlée par le ministre de l’information et ne dispose donc d’aucune autonomie."

Si l’ORTF symbolise le monopole de l’État sur la radio et la télévision françaises, le monopole s’est poursuivi pendant neuf ans après sa dissolution. Soit jusqu’en 1982 :

La Haute Autorité est créée par la loi du 29 juillet 1982. Elle est, entre autres missions, « chargée […] de garantir l’indépendance du service public de la radiodiffusion sonore » et de délivrer « les autorisations en matière de service locaux de radiodiffusion sonore par voie hertzienne ». C’est elle qui attribue les fréquences des radios privées FM naissantes. C’est aussi durant cette période que sont créées les chaînes de télévision privées, Canal+, La Cinq et TV6.

Comment tolérer les chaînes d’opinion ?

L’ARCOM, anciennement CSA, est "l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique". L’une de ses missions est de surveiller le "pluralisme" à la radio et à la télévision. Ce mardi 13 février, le Conseil d’État a demandé à l’ de revoir ses outils de mesure du temps de parole politique dans les médias.

L’ARCOM ne comptabilise que le temps de parole des politicien·nes invité·es, elle devra désormais également prendre un compte celui des animateur·es, comme l’explique Benoit Huet (de RSF) : “il se trouve que l’Arcom faisait une interprétation extrêmement restrictive de ce texte, qui n’était fondée sur aucune base légale, puisque qu’elle considérait que le pluralisme ne devait être apprécié qu’au regard des personnes qui avaient une étiquette politique, c’est-à-dire des personnes qui avaient un mandat électif. Le Conseil d’État vient simplement rappeler à l’Arcom qu’il faut se conformer à la réalité de ce que n’importe quel citoyen·ne français·e peut observer, c’est-à-dire que les opinions qui s’expriment sur les chaînes de télévision et sur n’importe quel autre média ne sont pas simplement le fait d’hommes ou de femmes politiques”.

radiofrance.fr/franceculture/p

France Culture · Audiovisuel : comment imposer le pluralisme ? Ce mardi, le Conseil d’État a demandé à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) de revoir ses outils de mesure du temps de parole politique dans les médias. Une décision qui élargit la conception du statut de certains intervenants des plateaux de télévision.

"Arcom vs CNews. La régulation des médias, bon moyen pour préserver la liberté d’expression ?"

Les explications d’Adrien Palluet pour le groupe Humensis (Belin, PUF, etc.) : pourleco.com/idees/arcom-vs-cn

(Société mère : Scor SE, une firme française de réassurance, basée à Paris)

Pour L'Éco · Arcom vs CNews. La régulation des médias, bon moyen pour préserver la liberté d’expression ? By Adrien Palluet

"Il est certain qu’on gagnerait à répartir les temps de parole autrement qu’avec cette prime aux vainqueurs d’élections, ou pire : aux maîtres de ce jeu tout à fait biaisé qu’est celui des sondages. Car il faut rappeler tout ce que Pierre Bourdieu, Patrick Champagne, l’équipe d’Acrimed et bien d’autres ont démontré et documenté : loin de la « neutralité » dont ils se prévalent, les sondages sont des instruments de pouvoir au service exclusif des forces sociales qui ont assez d’argent pour les payer, au service donc des dominants. Le « job » des instituts de sondage consiste à imposer à l’ensemble de la société des questions qui ne sont en fait que celles de leurs clients. Aucun chômeur, aucun précaire, aucun immigré n’aura jamais assez d’argent pour se payer un sondage sur ses préoccupations, ses problèmes, ses questions, avec des mots et un panel de réponses choisis par lui."

Pierre Tevanian : lmsi.net/De-L-Heure-de-Verite-

lmsi.netDe « L'Heure de Vérité » à « L'Heure des Pros » : retour sur quarante ans de lepénisation - Les mots sont importants (lmsi.net) Il y a quarante ans, le 13 février 1984, l'invitation de Jean-Marie Le Pen pour sa première émission politique, sur le plateau de l'émission (…)